Soir d’été
Je suis un soir d’été, chantait Brel. À l’heure où nous rentrons doucement dans l’automne, les dernières figues et les dernières framboises disparaissent peu à peu. Alors avant de leur dire au revoir, et à l’année prochaine, on en profite avec cet entremets réalisé pour les départs à la retraite de deux estimés collègues du lycée.
Et quand on pense que la figue symbolise la renaissance, il y a comme un parallèle avec cette nouvelle vie qui commence pour eux deux.
Composition :
- Sablé reconstitué au chocolat au lait
- Biscuit moelleux à la noisette
- Compotée de figues rôties au miel et à l’huile d’olive
- Mousse au fromage blanc, Miel et Vanille
- Gelée de framboises
Saveurs :
Mes entremets autour de la figue :
-
Soir d’été -
Pavlova aux Figues, Noix, Miel et Vanille -
Figues sur Gelée de Maury, Crème Glacée au Stilton -
Saint-Honoré Esméralda -
Marie Merveille -
La Figue Perdue -
Thalassa -
Bûche Figues, Cannelle & Vanille
Pour une trentaine de personnes
Un entremets de 36×26 cm
Durée
Saison
Catégorie
Convertisseur
Difficulté
Ingrédients & Matériel
Pâte Sablée Noisettes et Vanille :
- Farine de Blé : 250 g
- Beurre : 150 g
- Sucre glace : 95 g
- Œuf : 1
- Poudre de Noisettes : 30 g
- Sel : 3 g
- Vanille en poudre : 1 pincée
Sablé reconstitué :
- Pâte sucrée (cuite) : 270 g
- Crêpes dentelles : 55 g
- Chocolat au lait : 168 g
- Praliné ou pâte à tartiner : 30 g
- Fleur de sel : 5 g
Biscuit Moelleux Noisettes :
- Beurre de noisettes :
- Beurre (pommade) : 40 g
- Pâte de Noisettes : 45 g
- Jaunes d’œufs sucrés :
- Jaune d’œuf : 54 g
- Sucre : 20 g
- Meringue :
- Blanc d’œuf : 80 g
- Sucre : 40 g
- Farine : 5 g
- Fécule de maïs : 5 g
- Noisettes concassées : 40 g
Figues Rôties au Miel :
- Figues : 1,2 kg
- Miel : qs
- Huile d’olive : qs
- Rhum : qs
- Vanille : 4 gousses
Compotée de Figues Rôties :
- Purée de figues rôties : 1100 g
- Miel : 1 c.à.s
- Le jus de la moitié d’un citron
- Sucre pectiné :
- Pectine NH : 30 g
- Sucre : 30 g
Gelée de Framboises :
- Purée de framboises : 500 g
- Masse gélatine : 60 g
- Gélatine (poudre) : 10 g
- Eau : 50 g
Mousse au Fromage Blanc, Miel et Vanille :
- Fromage Blanc : 500 g
- Miel : 50 g
- Poudre de vanille : qs
- Crème liquide 35%MG : 20 g
- Extrait de vanille : 10 g
- Masse gélatine : 72 g
- Gélatine (poudre) : 12 g
- Eau d’hydratation : 60 g
- Vanille : 2 gousses
- Crème liquide 35%MG : 500 g
Le tout-venant :
- Cul-de-poule
- Couteau d’office
- Poêles & Casseroles
- Balance électronique
- Balance de précision (0,1 g)
- Rouleau à pâtisserie
- Fouet, Maryse & Spatules
- Corne & Coupe-pâte
- Thermomètre électronique
- Tapis de cuisson ou papier sulfurisé
- Film Plastique Alimentaire
Pour la recette :
Cercles, Moules & Récipients :
- Cadre à entremets de 36×26 cm
- Cadre à génoise de 40×30
Appareillages :
- Mixeur plongeant
- Robot pâtissier
- Presse-agrume
La Recette en pas à pas
Les Recettes de base et techniques :
Le degré Bloom
Le degré bloom représente la force ou résistance à l’enfoncement d’une gelée, d’un gel ou d’une solution de gélatine. Les produits achetés dans le commerce (feuille ou poudre) sont compris entre 50 et 300 blooms (la plupart du temps 200 blooms). Plus le bloom est important, plus la gélification sera importante (à masse équivalente).
Calculer la masse de gélatine en fonction du bloom :
Si une recette vous demande 2 g (masse proposée) de gélatine 130 bloom (bloom proposé), mais que vous possédez une gélatine 200 blooms (bloom possédé), il suffit d’effectuer ce calcul (qui n’est pas, à proprement parlé, une règle de trois) pour trouver la masse à peser (masse cherchée) :
Gélatine en feuille ou Gélatine en poudre ?
La masse de gélatine en feuille correspond à la masse de gélatine en poudre (à bloom équivalent). La seule différence entre les deux types de gélatine est son emploi :
- La gélatine en poudre se réhydrate dans cinq fois sa masse en eau.
- La gélatine en feuille se réhydrate dans un grand volume d’eau froide (puis pressée et essorée).
Réhydrater une feuille de gélatine
La gélatine en feuille doit être réhydratée dans un grand volume d’eau froide (et même glacé si possible). On la laisse gonfler 15 min puis on la presse entre les mains et on l’essore pour l’introduire dans une préparation chaude (mais pas bouillante) ou on la fait fondre délicatement dans une casserole.
Une feuille pèse habituellement 2 g, cependant il est préférable de peser la feuille de gélatine, car tous les fabricants ne se valent pas.
Préparer une masse gélatine
La masse gélatine est le nom donné au mélange entre la gélatine en poudre et l’eau servant à sa réhydratation. Contrairement à la gélatine en feuille qu’on réhydrate dans un grand bol d’eau froide, la gélatine en poudre nécessite une pesée précise de l’eau.
La méthode en pas à pas
Préparez la masse gélatine en mélangeant la gélatine en poudre et l’eau d’hydratation. Laissez gonfler au frais.
Au bout d’un bon quart d’heure, faites fondre la gélatine au bain-marie, filtrez puis replacez au frais. Vous pouvez alors utiliser la masse gélatine soit fondue à nouveau au bain-marie, soit solide coupée en morceaux.
Ma préférence (à moi) va à la gélatine refondue, elle s’incorpore plus facilement et surtout, de façon plus homogène.
Pourquoi je réhydrate la gélatine avec cinq fois le poids en eau et pas six fois.
La gélatine en poudre se réhydrate préférentiellement dans cinq fois sa masse en eau et non six fois comme on le voit très souvent.
La raison en est toute simple. Une fois la préparation décongelée, quelle qu’elle soit, elle va avoir tendance à rendre de l’eau. En ne la réhydratant qu’avec cinq fois sa masse en eau, la gélatine va pouvoir absorber ce surplus d’eau, ce qu’elle ne pourrait pas faire si on l’avait réhydratée avec six fois sa masse en eau.
Le Sucre pectiné
Le sucre “pectiné” est un simple mélange de sucre et de pectine. Il permet d’éviter la formation de grumeaux lors de l’incorporation de la pectine dans la préparation. Il s’introduit dans un liquide chaud, mais pas bouillant (aux alentours de 50 °C).
La méthode en pas à pas :
Pesez précisément la pectine puis ajoutez le sucre. Mélangez au fouet pour bien la disperser dans le sucre.
Faites chauffer votre préparation. Lorsqu’elle est suffisamment chaude, ajoutez le sucre pectiné et fouettez vivement pour bien la dissoudre. Portez à ébullition et maintenez cette dernière une dizaine de secondes.
Conseils préliminaires
Quelle que soit la pâte à tarte travaillée (sablée, sucrée, brisée), les conseils sont les mêmes :
- Ne pétrissez pas trop la pâte pour ne pas lui donner trop de corps. Elle deviendrait élastique et aurait tendance à se rétracter au moment de l’abaisser.
- Privilégiez pour cela un coupe-pâte qui permet d’amalgamer les ingrédients sans pour autant les pétrir.
- Laissez la pâte reposer au frais au minimum 2 h :
- Une première fois après le pétrissage. Cela afin de laisser le beurre raffermir (pâtes sablées et sucrées) et permettre de l’abaisser. Une nuit de repos est l’idéal.
- Une seconde fois après l’avoir abaissée et foncée dans le cercle. Cela afin qu’elle soit la plus froide possible et qu’elle ne s’affaisse pas lors de la cuisson dans le four. Vous pouvez même l’enfourner congelée.
À noter également que l’ensemble des pâtes à tarte se prêtent facilement à la congélation. N’hésitez donc pas à en réaliser de grandes proportions et à congeler des pâtons de 250 – 300 g.
- Pétrissez la pâte. Laissez reposer au frais.
- Abaissez et foncez la pâte. Laissez reposer au frais (2 h).
- Procédez à la cuisson.
Préparer un beurre pommade
Le beurre “pommade” est le nom que l’on donne à du beurre très mou, dont la texture ressemble à celle d’une crème de beauté. D’où le nom. Si on peut le laisser plusieurs heures à température ambiante pour qu’il ait cette texture, il est également possible de l’obtenir d’une autre manière :
La méthode en pas à pas :
Coupez le beurre en petits morceaux et placez-les dans un cul de poule ou une casserole à bain-marie. Placez-le quelques secondes au-dessus du bain-marie d’eau chaude jusqu’à ce que le beurre au fond commence à fondre.
Sortez immédiatement du bain-marie et commencez à travailler le beurre à la spatule ou au fouet (la spatule est plus simple, car le beurre est encore assez dur à ce moment).
Faites des allers-retours sur le bain-marie pour réchauffer le beurre petit à petit puis fouettez-le jusqu’à ce qu’il ait l’allure d’une pommade.
Abaisser et foncer une pâte à tarte
Abaisser une pâte consiste à l’étaler sur une épaisseur assez fine pour pouvoir ensuite la foncer dans un moule (épouser les formes du moule).
Sortez la pâte du réfrigérateur, retirez le papier-film et laissez-la revenir légèrement à température ambiante quelques minutes pour qu’elle ne soit pas trop froide durant l’abaisse. Deux méthodes sont alors possibles pour abaisser la pâte aux dimensions requises.
Quelle que soit la méthode, l’objectif est d’obtenir une abaisse de pâte de 3 à 5 mm d’épaisseur. Pas moins, elle serait trop fine et trop fragile, pas plus, elle serait étouffante et trop épaisse.
Méthode classique
Farinez légèrement le plan de travail (on dit fleurer) ainsi que les deux côtés de votre abaisse.
Il ne faut pas trop ajouter de farine au risque de voir la composition de sa pâte modifiée, ce qui pourrait en altérer le goût.
Placez la pâte, farinée, face à vous puis, en vous aidant du rouleau, étalez légèrement (n’appuyez pas trop sur le rouleau) la pâte du bas (le côté le plus proche de vous) vers le haut.
Vous pouvez vous aider pour cela de deux réglettes de l’épaisseur désirée. C’est le laminoir du pauvre.
Tournez la pâte d’un huitième de tour environ (soit 45° donc, peu importe le sens du moment que vous vous y tenez). Tournez à nouveau d’un huitième de tour puis étalez à nouveau du bas vers le haut et ainsi de suite jusqu’à atteindre l’épaisseur souhaitée.
Cela permet d’obtenir une abaisse quasi-circulaire et de vérifier qu’il y a suffisamment de farine en dessous pour que la pâte glisse et n’accroche pas.
Lorsque vous sentez que la pâte accroche légèrement (dessous ou dessus) ajoutez un tout petit peu de farine et poursuivez.
Méthode moderne
Cette méthode présente le grand avantage de ne pas ajouter de farine à la pâte. Elle consiste à étaler la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé.
Découpez deux feuilles de papier sulfurisé puis déposez la pâte au centre de l’une des deux. Appuyez légèrement avec la paume de la main pour la faire adhérer puis déposez par-dessus la seconde feuille. Appuyez à nouveau puis procédez de la même façon qu’à la méthode n°1.
Remarque :
- J’ai toujours trouvé ça emm**** le papier sulfurisé. Il colle, il glisse et il veut toujours partir dans tous les sens sans rester bien plat…
- Vous pouvez remplacer le papier sulfurisé par des feuilles guitares (des feuilles plastiques transparentes adaptées pour le travail du chocolat). Faut juste trouver de feuilles suffisamment grandes.
- Il y a quand même un avantage à cela ! On peut le faire sitôt la pâte réalisée et encore collante, ce qui dispense d’avoir à abaisser la pâte avant le fonçage.
Cuire une pâte à tarte
Abaisser une pâte consiste à l’étaler sur une épaisseur assez fine pour pouvoir ensuite la foncer dans un moule (épouser les formes du moule).
Sortez la pâte du réfrigérateur, retirez le papier-film et laissez-la revenir légèrement à température ambiante quelques minutes pour qu’elle ne soit pas trop froide durant l’abaisse. Deux méthodes sont alors possibles pour abaisser la pâte aux dimensions requises.
Quelle que soit la méthode, l’objectif est d’obtenir une abaisse de pâte de 3 à 5 mm d’épaisseur. Pas moins, elle serait trop fine et trop fragile, pas plus, elle serait étouffante et trop épaisse.
Cuisson avec la garniture
Elle consiste à cuire en même temps le fond de tarte et la garniture ou le fond de tarte et une crème d’amande ou un biscuit sur lequel on étale, à froid, une préparation ne supportant pas la cuisson (crème, fruits frais, etc.).
Il est toutefois préférable que la garniture ajoutée soit froide pour éviter qu’elle ne réchauffe la pâte et fasse fondre le beurre qu’elle contient. Néanmoins, ce n’est pas toujours possible (on pense notamment aux flans, bien que pour ces derniers, on puisse faire différemment). Plusieurs astuces sont possibles pour palier à ce problème :
- Effectuer une précuisson de la tarte (avec ou sans chemisage) durant une dizaine de minutes pour qu’elle commence à durcir puis ajouter la garniture et poursuivre la cuisson.
- Congeler la pâte crue, puis la garnir et la placer tout-de-suite au four (ou au congélateur à nouveau ; mais il faut avoir confiance en son congélateur). La pâte congelée retardant ainsi la fonte précoce du beurre.
Technique :
Dans la pâte bien froide (voire congelée) versez la garniture. Lissez éventuellement. Enfournez entre 160 et 180 °C. La durée dépendra de la garniture. En général ça tourne autour de 45 minutes.
Chemisage de la pâte pour une cuisson à blanc
Le chemisage consiste à déposer sur le fond de tarte cru, une feuille de papier-sulfurisé découpé aux dimensions de la tarte puis de la garnir de petits éléments qui supporteront la chaleur (grains de riz, pois-chiche, etc ; il existe aujourd’hui des billes destinées à la cuisson).
Cette technique est adaptée aux tartes nécessitant une cuisson (ou une précuisson) à blanc. Principalement notre troisième catégorie. Mais on peut tout à fait l’envisager pour les deux autres dans le cadre d’une précuisson.
Cuisson de courte durée uniquement destinée à durcir légèrement la pâte pour qu’elle ne se détrempe pas lorsqu’on y ajoute une garniture liquide destinée à être cuite.
Elle permet ainsi d’éviter que les bords de la tarte ne s’affaissent au moment de la cuisson (le repos au froid ne peut garantir à lui-seul la bonne tenue de la tarte).
Pliez une feuille de papier sulfurisé en deux dans la longueur puis replier le coin gauche supérieur vers la tranche.
Mesurez sur la tranche (qui correspond au rayon du futur cercle) une longueur d’environ 2 cm supérieure à celle du cercle (car il faut également compter les bords qui font généralement 2 à 2,5 cm de haut !). Enlevez l’excédent et dépliez une fois le papier.
Formez entre le coin supérieur gauche et le coin inférieur droit une sorte d’arc de cercle puis dépliez. Votre “cercle” (ou presque) est réalisé. Il ne reste plus qu’à le positionner sur le fond de tarte crue et à garnir à ras-bord de billes de cuisson avant de poursuivre la recette.
Cuisson à blanc (sans la garniture)
Il s’agit des tartes dans lesquelles le fond cuit seul (avec ou sans billes de cuisson, voir plus haut). On dépose dessus, une fois refroidi, une ou plusieurs garnitures ne supportant pas la chaleur.
Chemisez éventuellement le fond de tarte bien froid (voire congelée) avec du papier sulfurisé et déposez des poids dans tout le cercle (billes, riz, pois-chiche, etc.). Si vous ne chemisez pas la pâte, piquez-la à la fourchette pour favoriser l’aération. Si vous utilisez un cercle perforé et un tapis silpain vous pouvez vous en dispenser.
Enfournez le fond à 160 °C (pour une pâte crémée sans chemisage) ou 170 °C (pour une pâte obtenue par sablage avec chemisage) pendant 25 à 30 minutes.
Dorure éventuelle
Vous pouvez en fin de cuisson réaliser un dorage à l’aide d’œuf battu. Ou, à la manière de Philippe Conticini, 20 g de jaune, 2 g de crème liquide et une pincée légère de fleur de sel. Cela à la fois de donner une belle couleur à la pâte, mais également de l’imperméabiliser dans l’éventualité où elle sera accompagnée d’une garniture humide.
Une autre façon d’imperméabiliser la pâte est d’y déposer une fine couche de chocolat fondu ou de beurre de cacao (mais au prix du beurre de cacao ça fait cher l’imperméable !).
Battez l’œuf en omelette. Décerclez délicatement le fond de tarte puis passez une fine couche à l’aide d’un pinceau pâtissier sur les bords et le fond de tarte. Repassez la tarte durant 5 min au four (toujours à la même température).
Sablé Reconstitué Noisette et Chocolat au Lait :
Pâte Sucrée Noisette
Sablé Reconstitué Praliné et Chocolat au lait
Crémez le beurre pommade et le sucre glace. Ajoutez la poudre de noisettes et l’œuf en amalgamant entre chaque ajout. Ajoutez la farine en deux fois sans pétrir. Filmez et placez au frais pour la nuit.
Faites fondre le chocolat au lait au bain-marie en compagnie du praliné. Pendant ce temps, réduisez en morceaux grossiers la pâte sablée cuite. Ajoutez la fleur de sel, les crêpes dentelles émiettées et mélangez. Ajoutez le chocolat au lait praliné fondu puis mélangez.
Versez immédiatement dans le cadre et tassez sur toute la surface, en égalisant bien l’épaisseur. Faites prendre au congélateur au moins deux heures.
Biscuit moelleux à la noisette :
Préparation et Cuisson du Biscuit
Chablonnage et Montage du Biscuit
Foisonnez le beurre pommade avec la pâte de noisette au robot, jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Blanchissez les jaunes avec le sucre puis ajoutez-y le beurre à la noisette.
Montez les blancs et serrez-les avec le sucre en trois fois (première ajout quand ils sont mousseux). Incorporez délicatement les blancs montés à l’appareil en trois fois à la maryse. Ajoutez enfin la farine mélangée à la fécule et macaronez à la maryse une nouvelle fois délicatement.
Versez la pâte sur une plaque à génoise ou à défaut une feuille de papier sulfurisé et étalez-la sur une épaisseur d’environ 7 mm. Égalisez la surface puis parsemez d’éclats de noisettes. Enfournez pour 12 à 15 min à 170 °C. Placez sur une grille. Décollez le biscuit lorsqu’il est encore tiède.
Délicatement, chablonnez le dessous du biscuit avec un peu de chocolat au lait fondu en vous aidant d’un pinceau puis collez-le au sablé reconstitué dans le cadre. Placez au congélateur.
Compotée de Figues Rôties au Miel, Vanille et Huile d’Olive :
Retirez le pédoncule des figues puis incisez-les en croix en les laissant en un seul morceau. Arrosez d’huile d’olive, puis de miel. Et pourquoi pas également d’un peu de rhum ? Un soupçon.
Ajoutez les gousses de vanille puis enfournez 15 à 20 min. À l’issue de la cuisson, égouttez les figues et mixez-les en une fine purée. Laissez refroidir.
Versez la purée Dans une casserole puis portez à ébullition. Ajoutez le sucre pectiné lorsque la purée est aux alentours de 50 °C. Débarrassez immédiatement sur le biscuit congelé et replacez au congélateur.
Mousse au Fromage Blanc :
Faites tiédir les 20 g de crème liquide et l’extrait de vanille puis ajoutez la gélatine réhydratée et fondue. Mélangez puis incorporez au fromage blanc et au miel. Fouettez.
Montez la crème liquide en chantilly puis incorporez un premier quart au fouet dans le fromage blanc. Ajoutez les trois autres quarts délicatement à la maryse. Lissez immédiatement sur la compotée de figues bien congelée. Replacez au congélateur pour la nuit.
Gelée de Framboises et Finitions :
Portez la purée de framboise à ébullition. Une fois l’ébullition atteinte, maintenez-la une petite minute puis ajoutez la masse gélatine hors du feu. Laissez refroidir au frais filmé pour la nuit.
Le lendemain, réchauffez la gelée à 50-60 °C et nappez le dessus de l’entremets. Replacez une nouvelle fois au congélateur.
Il ne reste plus qu’à sortir l’entremets au moins 6 h avant la dégustation pour qu’il décongèle. Décorez comme bon vous semble.