“Mac & Wurst” des Vaux Chéron

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Avec les différentes mutations de mon père durant notre jeunesse et nos multiples déménagements donc (pensez, on aura fait la région parisienne, la Normandie, le Nord, puis retour au bercail de notre bon vieux sud-ouest dans les Landes), nous nous sommes la plupart du temps retrouvés loin de nos grand-parents paternels qui habitaient dans les Yvelines (dans une résidence appelée les Vaux Chéron, d’où le nom de la recette).

Cela ne nous empêchait cependant pas de faire de nombreuses fois la route en voiture pour allez les voir à l’occasion des vacances de Noël ou d’été ou simplement sur l’espace d’un week-end pour l’anniversaire d’un oncle ou d’une cousine ! Imaginez un peu les trajets Paris-Dax en un week-end ! Mais quand on aime on ne compte pas.

Bref on arrivait la plupart du temps pour l’heure du dîner et là nous prenions toujours avec mes sœurs les paris de ce que nous allions manger. Paris facilement gagnable on devrait dire car en fonction des saisons on avait le droit à deux de nos plats favoris. En hiver il y avait fort à parier que nous aurions droit à la fondue savoyarde et pour le reste de l’année le plat qui symbolisait le plus nos arrivées nocturnes à Bailly c’était les saucisses, pâtes à la sauce tomate !

Alors oui c’est un plat tout bête, oui tout le monde en fait et vous n’avez certainement pas besoin d’une recette pour continuer à en faire. Mais cette recette me tient à cœur, particulièrement en ce moment où nous venons de dire adieu à notre Fafa, cinq ans après que Grand-Père nous ait quitté. Et si nous n’aurons plus l’occasion de les manger là-bas, je tenais à ce qu’il y en ait une trace quelque part.

Bon, après ce moment nostalgie, il est composé de quoi ce plat ?

Tout d’abord de saucisses. Vous pouvez utiliser n’importe quelle saucisse et mes grand parents changeaient de temps à autre mais la plupart du temps il s’agissait des saucisses Bockwurst, saucisses légèrement fumée et assez proche de la saucisse de Francfort. Parfois ils utilisaient des saucisses de Montbéliard. Bref à vous de choisir celle que vous préférez.

Ensuite bien évidemment de pâtes ! Et là c’était les macaroni. Maintenant je vous en voudrais pas si vous prenez des tagliatelles (c’est bon ça) ou les farfalles (c’est très bon ça aussi dites !).

Enfin de sauce tomate. Là pour le coup mes grand-parents ne la faisaient pas eux même préférant la facilité (bouh !) d’une sauce déjà préparée (de mémoire de la marque Buitoni). Dans cette recette je me suis amusé à faire la sauce tomate moi-même vu la quantité de basilic frais que j’avais sous la main et qu’il aurait été dommage de gaspiller. En plus il restait des poivrons… Vous l’aurez compris à vous de choisir.