Bûche Jardin des Hespérides
Deuxième bûche de la collection hiver 2022-2023, après l’évocation de la guerre de Troie et de la princesse troyenne, Hélène, nous partons aux limites occidentales de la Méditerranée, entre le Maroc, le Portugal et l’Espagne, visiter le jardin des Hespérides.
Dans le panthéon grec, les Hespérides étaient trois nymphes, filles du géant Atlas (condamné par Zeus à porter la voute céleste sur ses épaules) qui régnaient sur un magnifique verger où poussaient des pommes d’or ! Orange, pomme, coing, nul ne le sait. Alors pourquoi ne pas mettre tout le monde d’accord et marier ces trois délicieux fruits ?
Pour célébrer la mythologie grecque et rendre un hommage à cette magnifique cuisine, je vous propose donc une bûche composée :
- D’un biscuit façon portokalopita.
- Il s’agit d’un célèbre gâteau grec à base de pâte filo à la fois croustillant et fondant grâce à un généreux imbibage au sirop d’orange. Juste divin.
- D’une compotée de pommes et coings caramélisés enfermant un cœur de panna cotta au miel
- D’une mousse bavaroise à la fleur d’oranger, aux écorces d’orange et au miel.
- Enfin, le tout recouvert d’un glaçage miroir neutre aux zestes d’orange sur lequel on dépose, juste avant de servir, des pommes en pâte d’amande. Dont une recouverte d’une feuille d’or.
Un vrai travail herculéen.
Saveurs :
Quelques idées :
-
Bûche Aramis -
Bûche Athos -
Bûche Milady -
Bûche Porthos -
Bûche D’Artagnan -
Bûche Aurelia -
Bûche Ganesh
Pour dix personnes
Une gouttière de 30 cm de long
Durée
Calculateur
Catégorie
Saison
Difficulté
Conseils et Organisation
Réussir un glaçage miroir :
Sur sa réalisation
Si la recette est assez simple puisqu’il s’agit grosso modo de réaliser une ganache, toute la difficulté se situe au niveau de la finition du glaçage, au moment de le mixer, au mixeur plongeant, pour le lisser. Car il faut veiller à ne pas lui incorporer de l’air au risque de voir apparaitre de petites bulles qui donneraient alors un mauvais effet sur la finition de votre entremets !
Pour cela, il est conseillé de prendre un mixeur plongeant qui ne possède pas de cloche (la lame est en contact direct avec l’air). Problème, ce genre de mixeur est assez cher, comptez plus d’une centaine d’euros… ! Or tout le monde n’a pas forcément envie d’investir autant pour un ustensile qu’on peut trouver moins cher.
Alors comment faire ?
- Premièrement, il s’agit, une fois réalisé, de placer votre glaçage dans un récipient haut et étroit (un verre doseur par exemple) et de préférence un peu chaud, pour maintenir le glaçage à température (voir le point suivant). Que vous soyez en possession d’un mixeur avec ou sans cloche d’ailleurs.
- Ensuite, il faut délicatement introduire le mixeur en le penchant pour minimiser le risque de créer une cavité d’air entre la cloche et la lame.
- Mixez alors à petite vitesse durant une à deux minutes sans faire effectuer au mixeur des mouvements de va-et-vient. Ne bougez le mixeur que lorsque vous ne l’enclenchez pas !
Sur sa température d’utilisation
Utilisez le glaçage sur l’entremets congelé lorsque celui-ci se trouve dans une plage de température entre 33 et 37 °C.
- Au-dessus, il risque d’être trop chaud pour votre entremets encore congelé.
- En dessous, il risque de manquer de fluidité.
Sur le glaçage de l’entremets
- Disposez une grille à pâtisserie sur une plaque de four ou tout autre récipient capable de recueillir le glaçage. Placez la plaque auparavant dans un four préchauffé à 40 °C environ pour que le glaçage ne fige pas trop à son contact.
- Déposez l’entremets (congelé ou non) sur la grille.
- Cassez légèrement à la spatule les bords de vos entremets cadrés (cercles, carrés) pour faciliter l’écoulement sur les côtés du glaçage.
- Versez le glaçage sur l’entremets en partant du centre vers les extérieurs en un mouvement circulaire.
- Récupérez du glaçage éventuellement dans la plaque pour en rajouter sur l’entremets.
- Le geste est difficile, mais pour éviter une surcouche de glaçage sur le dessus, lissez-le à l’aide d’une spatule droite suffisamment longue pour recouvrir l’entremets. Partez d’un bord, la spatule bien à plat, posée délicatement et sans être “trop” appuyée dessus, puis lissez d’un coup sec vers l’autre bord en maintenant la spatule bien à plat.
- Laissez figer quelques instant le glaçage puis passez une spatule droite dessous pour casser les “stalactites” de chocolat qui se sont formées sur la grille.
- Il ne vous reste plus qu’à entreposer votre entremets sur le plat de service ou sur un carton à dessert et le laisser décongeler, soit à température ambiante, soit au frais en fonction du temps que vous avez (en durée ou en température extérieure d’ailleurs, ça marche dans les deux sens du mot !).
- Préparez la panna cotta au miel. Réservez au congélateur.
- Une fois la panna cotta bien congelée, préparez la compotée pomme/coing. Montez l’insert. Réservez au congélateur.
- Préparez le biscuit portokalopita. Réservez au congélateur.
- Préparez la crème bavaroise à la fleur d’oranger et au miel.
- Passez au montage de la bûche. Réservez au congélateur.
- Préparez le glaçage et procédez au glaçage de la bûche.
- Laissez décongeler au moins 4 h au frais.
- Préparez les pommes d’amande et décorez au moment de servir.
Ingrédients & Matériel
Biscuit façon Portokalopita :
Pour le Biscuit :
- Pâte Filo : 100 g
- Orange : 1
- Œuf : 1
- Huile d’Olive : 60 g
- Sucre : 30 g
- Miel : 10 g
- Levure Chimique : 1 c.à.c
- Sel : 1 pincée
- Jus d’orange : 35 g
- Yaourt à la Grecque : 75 g
Pour le Sirop d’Imbibage :
- Jus d’orange : 100 g
- Orange : 1
- Eau : 200 g
- Sucre : 100 g
- Grand Marnier : 50 g
- Cannelle : 1 bâton
Pommes d’Amande :
- Pâte d’Amande : 100 g
- Eau : 100 g
- Sucre : 300 g
- Glucose : 30 g
- Colorant rouge hydrosoluble
- Feuille d’or : 1 à 2
Pour la Compotée Pomme Coing :
- Pomme Golden : 250 g
- Coing : 150 g
- Sucre : 140 g
- Miel : 15 g
- Beurre : 32 g
- Jus de cuisson : 100 g
- Grand-Marnier : 10 g
- Sucre pectiné :
- Sucre : 12 g
- Pectine NH : 6 g
- Masse gélatine : 9 g
- Gélatine : 1,5 g
- Eau d’hydratation : 7,5 g
Pour la Panna Cotta au Miel :
- Crème Liquide 35%MG : 100 g
- Masse Gélatine : 18 g
- Gélatine poudre : 3 g
- Eau d’hydratation : 15 g
- Miel : 20 g
Crème Bavaroise à l’Orange :
- Lait : 60 g
- Crème liquide 35%MG : 15 g
- Jaune d’œuf : 25 g
- Miel : 15 g
- Sucre : 15 g
- Le zeste d’une orange
- Eau de Fleur d’Oranger : 15 g
- Masse gélatine : 15 g
- Gélatine : 2,5 g
- Eau d’hydratation : 12,5 g
- Crème fouettée : 265 g
Glaçage Brillant Neutre aux Zestes d’Orange :
- Eau : 150 g
- Sucre : 75 g
- Sirop de Glucose : 75 g
- Eau de Fleur d’Oranger : 10 g
- Sucre pectiné :
- Pectine NH : 6 g
- Sucre : 25 g
- Masse gélatine : 24 g
- Gélatine (poudre) : 4 g
- Eau (hydratation) : 20 g
- Les zestes d’une orange
Le tout-venant :
- Cul-de-poule
- Poêles & Casseroles
- Balance électronique
- Balance de précision (0,1 g)
- Rouleau à pâtisserie
- Fouet, Maryse & Spatules
- Corne & Coupe-pâte
- Thermomètre électronique
- Tapis de cuisson ou papier sulfurisé
- Film Plastique Alimentaire
Pour la recette :
Cercles, Moules & Récipients :
- Moule à Bûche de 30 cm avec insert (5 cm de large)
Coutellerie et Râpes :
- Couteau d’office
- Râpe Zesteur
Appareillages :
- Mixeur plongeant
- Robot pâtissier
- Batteur électrique
- Presse-agrume
La Recette en pas à pas
Les Recettes de base et techniques :
Le degré Bloom
Le degré bloom représente la force ou résistance à l’enfoncement d’une gelée, d’un gel ou d’une solution de gélatine. Les produits achetés dans le commerce (feuille ou poudre) sont compris entre 50 et 300 blooms (la plupart du temps 200 blooms). Plus le bloom est important, plus la gélification sera importante (à masse équivalente).
Calculer la masse de gélatine en fonction du bloom :
Si une recette vous demande 2 g (masse proposée) de gélatine 130 bloom (bloom proposé), mais que vous possédez une gélatine 200 blooms (bloom possédé), il suffit d’effectuer ce calcul (qui n’est pas, à proprement parlé, une règle de trois) pour trouver la masse à peser (masse cherchée) :
Gélatine en feuille ou Gélatine en poudre ?
La masse de gélatine en feuille correspond à la masse de gélatine en poudre (à bloom équivalent). La seule différence entre les deux types de gélatine est son emploi :
- La gélatine en poudre se réhydrate dans cinq fois sa masse en eau.
- La gélatine en feuille se réhydrate dans un grand volume d’eau froide (puis pressée et essorée).
Réhydrater une feuille de gélatine
La gélatine en feuille doit être réhydratée dans un grand volume d’eau froide (et même glacé si possible). On la laisse gonfler 15 min puis on la presse entre les mains et on l’essore pour l’introduire dans une préparation chaude (mais pas bouillante) ou on la fait fondre délicatement dans une casserole.
Une feuille pèse habituellement 2 g, cependant il est préférable de peser la feuille de gélatine, car tous les fabricants ne se valent pas.
Préparer une masse gélatine
La masse gélatine est le nom donné au mélange entre la gélatine en poudre et l’eau servant à sa réhydratation. Contrairement à la gélatine en feuille qu’on réhydrate dans un grand bol d’eau froide, la gélatine en poudre nécessite une pesée précise de l’eau.
La méthode en pas à pas
Préparez la masse gélatine en mélangeant la gélatine en poudre et l’eau d’hydratation. Laissez gonfler au frais.
Au bout d’un bon quart d’heure, faites fondre la gélatine au bain-marie, filtrez puis replacez au frais. Vous pouvez alors utiliser la masse gélatine soit fondue à nouveau au bain-marie, soit solide coupée en morceaux.
Ma préférence (à moi) va à la gélatine refondue, elle s’incorpore plus facilement et surtout, de façon plus homogène.
Pourquoi je réhydrate la gélatine avec cinq fois le poids en eau et pas six fois.
La gélatine en poudre se réhydrate préférentiellement dans cinq fois sa masse en eau et non six fois comme on le voit très souvent.
La raison en est toute simple. Une fois la préparation décongelée, quelle qu’elle soit, elle va avoir tendance à rendre de l’eau. En ne la réhydratant qu’avec cinq fois sa masse en eau, la gélatine va pouvoir absorber ce surplus d’eau, ce qu’elle ne pourrait pas faire si on l’avait réhydratée avec six fois sa masse en eau.
Le Sucre pectiné
Le sucre “pectiné” est un simple mélange de sucre et de pectine. Il permet d’éviter la formation de grumeaux lors de l’incorporation de la pectine dans la préparation. Il s’introduit dans un liquide chaud, mais pas bouillant (aux alentours de 50 °C).
La méthode en pas à pas :
Pesez précisément la pectine puis ajoutez le sucre. Mélangez au fouet pour bien la disperser dans le sucre.
Faites chauffer votre préparation. Lorsqu’elle est suffisamment chaude, ajoutez le sucre pectiné et fouettez vivement pour bien la dissoudre. Portez à ébullition et maintenez cette dernière une dizaine de secondes.
Sur la sécurité à observer
Le caramel est l’une des préparations les plus dangereuses auxquelles vous pouvez être confrontés durant l’élaboration d’une pâtisserie. En effet, vous allez le cuire jusqu’à une température variant d’environ 155 °C (caramel clair) à 175 °C (caramel foncé) ! Une paille quoi.
Vous imaginez sans peine les risques en cas de projection. Il est donc vivement conseillé lors de la préparation du caramel de respecter quelques règles élémentaires de sécurité :
- Éloignez les enfants ! Et oui, ce conseil est valable même sans faire du caramel.
- Portez des longs vêtements en coton pour éviter que du caramel liquide bouillant ne fasse fondre les tissus en polymère.
- Prévoyez une bassine d’eau froide à proximité en cas de blessure.
- Sinon heureux de vous avoir connu.
Sur l’eau
On peut ajouter un peu d’eau, en raison d’un tiers maximum en eau du poids du sucre. Lors du chauffage, l’eau va s’évaporer en premier (aux alentours de 100 °C). Son rôle est de favoriser l’hydrolyse du saccharose (sucre complexe) en un mélange de fructose et de glucose (sucres simples).
En ne mettant pas d’eau, ce qui est tout à fait possible, c’est seulement la présence d’eau dans le sucre (très faible présence, mais qui existe tout-de-même) ainsi que l’humidité de l’air qui joueront ce rôle.
Sur le sucre
Pour une caramélisation la plus efficace, il faut que le sucre soit le plus pur possible ! Donc, privilégiez le sucre blanc (pour une fois) plutôt que le sucre roux ou complet (même si c’est tout de même faisable). Il est également possible de le faire à partir de miel.
Sur le glucose
Il est par ailleurs possible de remplacer une partie du sucre par du sirop de glucose. Cela permet de le protéger de l’humidité. Évitez autant que possible d’ailleurs de mettre vos préparations en caramel au frais. Elles se font habituellement le plus tard possible.
Sur la cuisson
Il est préférable de ne pas mélanger le sucre au cours de la cuisson. Notamment au début, lorsque le sucre est encore solide. La raison est qu’en mélangeant avec une spatule ou autre, on risque d’y apporter des impuretés ce qui ferait masser le sucre (le sucre cristallise en gros morceaux) rendant difficile la caramélisation. C’est pourquoi il est d’ailleurs vivement conseillé d’utiliser un matériel bien propre !
Et pourtant on est tenté de le mélanger, par peur de le brûler ! Alors pour éviter cette tentation tout en ne le brûlant pas, je vous conseille de jouer avec la puissance de votre feu. Commencez à feu fort, baissez, remontez, etc. en fonction de l’état de votre sucre. Incorporez également le sucre en plusieurs fois (au moins trois).
Vous pouvez cependant, et c’est vivement conseillé, mélanger régulièrement la casserole ou la poêle en donnant des mouvements de poignets pour balancer la poêle. Enfin, pensez à souvent humidifier les parois de la casserole au cours de la cuisson pour empêcher la cristallisation du sucre.
Panna Cotta au Miel :
Portez la crème liquide avec le miel à ébullition. Hors du feu, ajoutez alors la gélatine réhydratée. Coulez immédiatement dans la minigouttière à insert.
Si vous ne possédez qu’une gouttière à insert simple (sans double insert), coulez la panna-cotta dans la gouttière à insert. Une fois totalement congelée, vous coulerez dessus la compotée gélifiée de pommes et coing.
Laissez refroidir 15 min à température ambiante puis placez au frais au moins une heure. Une fois prise, congelez-la au moins 2 h.
Compotée Gélifiée de Pommes et Coing façon Tatin :
Coupez les pommes et le coing en assez petits cubes. Dans une grande poêle ou un wok, faites caraméliser le sucre avec le beurre et le miel.
Ajoutez les cubes de fruits et mélangez jusqu’à la refonte du caramel (il va légèrement durcir lors de l’introduction des pommes et des coings). Laissez compoter une petite dizaine de minutes à feu doux-moyen.
Égouttez les fruits et récupérez le jus de cuisson. Remettez sur le feu et ajoutez le sucre pectiné puis portez à ébullition. Stoppez la cuisson. Hors du feu, ajoutez alors la gélatine réhydratée.
Mélangez les cubes de pommes et coings caramélisés avec la gelée et laissez intégralement refroidir. Lorsque la compotée est bien froide, déposez en les trois quarts dans la grande gouttière à insert puis enfoncez-y l’insert de panna-cotta congelé.
Appuyez pour faire remonter la compotée puis recouvrez avec le dernier quart de compotée. Placez au congélateur.
Biscuit façon Portokalopita :
Pour le sirop :
Prélevez les zestes d’une orange puis versez-les dans une casserole en compagnie de l’eau, du jus d’orange, du sucre, du miel et du bâton de cannelle. Portez à ébullition. Hors du feu, ajoutez le Grand-Marnier. Laissez complètement refroidir.
Pour le Biscuit :
Sur une plaque munie d’une feuille de cuisson, froissez grossièrement les feuilles de pâte filo. Enfournez deux fois 10 min à 95 °C en les retournant entre les deux cuissons. À la sortie du four, émiettez les feuilles et réservez de côté.
Pressez le jus des oranges et taillez finement le zeste de l’une d’entre elles. Dans un cul-de-poule, mélangez le sucre avec l’œuf et le miel. Ajoutez les zestes, le yaourt, la levure et le sel et mélangez à nouveau. Incorporez l’huile et le jus d’orange, mélangez puis terminez avec les miettes de pâte filo.
Chemisez de beurre et farine un moule à manqué de dimension légèrement plus grande que la gouttière à bûche puis versez-y la pâte. Enfournez 35 min à 165 °C puis, à la sortie du four, imbibez généreusement le biscuit de sirop. Laissez le biscuit intégralement refroidir dans le moule puis, une fois refroidi, démoulez et congelez.
Crème Bavaroise Fleur d’Oranger :
Récupérez les zestes de l’orange. Portez le lait, la crème, le miel et une partie (un tiers) des zestes de l’orange à ébullition. Utilisez le reste des zestes pour infuser la crème liquide ②. Ajoutez l’eau de fleur d’oranger et laissez infuser au moins 20 min.
Reportez sur le feu et maintenez chaud (mais pas bouillant). Dans un cul-de-poule, fouettez le sucre avec les jaunes. Versez la moitié du lait chaud sur le mélange puis reversez-le tout dans la casserole.
Portez à 83 °C en mélangeant puis, hors du feu, incorporez la gélatine refondue. Mélangez et laissez refroidir à température ambiante en mélangeant régulièrement pour que la crème anglaise ne fige pas.
Montez la crème en crème fouettée puis incorporez l’équivalent d’une cuillère à soupe de crème fouettée sur la crème anglaise. Mélangez au fouet pour obtenir une texture proche de la mousse.
Incorporez alors le reste de crème fouettée en trois fois avec la maryse et passez directement au montage.
Montage de l’Entremets :
Étalez la mousse sur les parois avec une spatule pour éviter les bulles d’air et déposez l’insert congelé de compotée et panna cotta.
Appuyez pour faire remonter la mousse et déposez le restant de cette dernière. Ajoutez enfin le biscuit retaillé et appuyez de nouveau. Lissez puis congelez pour la nuit.
Pommes d’amande :
Coupez la pâte d’amande en petits morceaux et roulez-les entre les mains pour former des petites boules (trois à quatre). Réservez de côté.
Faites chauffer le sucre et le glucose pour obtenir un caramel blond puis ajoutez le colorant. Mélangez et stoppez la cuisson et laissez le caramel épaissir un peu avant de tremper les pommes dedans en les tenant à l’aide d’un cure-dent ou d’une pique.
Laissez le caramel figer quelques instants avant de passer éventuellement une deuxième couche et réservez jusqu’au montage dans une boite hermétique, à température ambiante. Avant de servir, enveloppez l’une des pommes dans une feuille d’or.
Glaçage de la Bûche :
Chauffez l’eau, le sucre, l’eau de fleur d’oranger et le sirop de glucose. Lorsque le mélange est suffisamment chaud (aux alentours de 50 °C) incorporez le sucre pectiné et mélangez pour éviter les grumeaux. Portez à ébullition et maintenez-la une bonne quinzaine de seconde.
Hors du feu, ajoutez alors la gélatine réhydratée. Chinoisez, incorporez les zestes de l’orange et mixez sans incorporer de bulle d’air.
Sortez la bûche du congélateur et posez-la sur une grille (ou un support), elle-même disposée au-dessus d’un bac de récupération.
Versez le glaçage rapidement pour recouvrir toute la bûche puis posez la bûche délicatement sur le plat de service et stockez au frais jusqu’à décongélation (au moins 4 h) ou replacez-la au congélateur.
Avant de servir, parez les bords de la bûche pour ajourer l’insert et déposez les pommes en pâte d’amande en les enfonçant légèrement.