Ganache à tartiner
Pour accompagner mes crêpes à la farine d’engrain, et pour liquider un pot de crème liquide, je cherchais une petite recette sympa pour allier l’utile à l’agréable. Et je me suis souvenu de cette recette que j’avais vu passer de l’un des maîtres du chocolat, Nicolas Cloiseau, chef pâtissier de la grande Maison du Chocolat.
Une ganache donc, mais à tartiner. Parfaite à étaler sur une crêpe, une tranche de brioche ou de cake. Out même tout bêtement à la cuillère.
Côté réalisation, elle se prépare un peu comme une ganache, avec un mélange de trois chocolats (deux noirs et un lait), mais avec une préparation d’un caramel en amont.
Saveurs :
Quelques idées :
-
Ganache à tartiner -
Ganache au Café -
Ganache Montée Dulcey -
Ganache Blanche à la Vanille -
Ganache Montée Lactée au Praliné -
Ganache Montée à la Vanille -
Ganache Montée Intensément Café -
Ganache au Gianduja
Pour deux pots de 350 g environ
Durée
Catégorie
Convertisseur
Difficulté
Conseils et Organisation
Vous pouvez la conserver au frais, mais il faut penser à la sortir bien en avance pour qu’elle revienne à température ambiante pour pouvoir s’étaler facilement.
Ingrédients & Matériel
Préparation :
- Sucre semoule : 50 g
- Crème liquide : 35%MG
- Lait : 152 g
- Vanille de Madagascar : ½ gousse
- Fleur de sel : 0,5 g
- Miel : 25 g
- Chocolats :
- Noir 66 % : 200 g
- Noir Robuste 74 % : 70 g
- Lait Musclé 37 % : 40 g
Le tout-venant :
- Cul-de-poule
- Couteau d’office
- Poêles & Casseroles
- Balance électronique
- Fouet, Maryse & Spatules
- Thermomètre électronique
- Tapis de cuisson ou papier sulfurisé
- Film Plastique Alimentaire
La Recette en pas à pas
Les Recettes de base et techniques :
Sur la sécurité à observer
Le caramel est l’une des préparations les plus dangereuses auxquelles vous pouvez être confrontés durant l’élaboration d’une pâtisserie. En effet, vous allez le cuire jusqu’à une température variant d’environ 155 °C (caramel clair) à 175 °C (caramel foncé) ! Une paille quoi.
Vous imaginez sans peine les risques en cas de projection. Il est donc vivement conseillé lors de la préparation du caramel de respecter quelques règles élémentaires de sécurité :
- Éloignez les enfants ! Et oui, ce conseil est valable même sans faire du caramel.
- Portez des longs vêtements en coton pour éviter que du caramel liquide bouillant ne fasse fondre les tissus en polymère.
- Prévoyez une bassine d’eau froide à proximité en cas de blessure.
- Sinon heureux de vous avoir connu.
Sur l’eau
On peut ajouter un peu d’eau, en raison d’un tiers maximum en eau du poids du sucre. Lors du chauffage, l’eau va s’évaporer en premier (aux alentours de 100 °C). Son rôle est de favoriser l’hydrolyse du saccharose (sucre complexe) en un mélange de fructose et de glucose (sucres simples).
En ne mettant pas d’eau, ce qui est tout à fait possible, c’est seulement la présence d’eau dans le sucre (très faible présence, mais qui existe tout-de-même) ainsi que l’humidité de l’air qui joueront ce rôle.
Sur le sucre
Pour une caramélisation la plus efficace, il faut que le sucre soit le plus pur possible ! Donc, privilégiez le sucre blanc (pour une fois) plutôt que le sucre roux ou complet (même si c’est tout de même faisable). Il est également possible de le faire à partir de miel.
Sur le glucose
Il est par ailleurs possible de remplacer une partie du sucre par du sirop de glucose. Cela permet de le protéger de l’humidité. Évitez autant que possible d’ailleurs de mettre vos préparations en caramel au frais. Elles se font habituellement le plus tard possible.
Sur la cuisson
Il est préférable de ne pas mélanger le sucre au cours de la cuisson. Notamment au début, lorsque le sucre est encore solide. La raison est qu’en mélangeant avec une spatule ou autre, on risque d’y apporter des impuretés ce qui ferait masser le sucre (le sucre cristallise en gros morceaux) rendant difficile la caramélisation. C’est pourquoi il est d’ailleurs vivement conseillé d’utiliser un matériel bien propre !
Et pourtant on est tenté de le mélanger, par peur de le brûler ! Alors pour éviter cette tentation tout en ne le brûlant pas, je vous conseille de jouer avec la puissance de votre feu. Commencez à feu fort, baissez, remontez, etc. en fonction de l’état de votre sucre. Incorporez également le sucre en plusieurs fois (au moins trois).
Vous pouvez cependant, et c’est vivement conseillé, mélanger régulièrement la casserole ou la poêle en donnant des mouvements de poignets pour balancer la poêle. Enfin, pensez à souvent humidifier les parois de la casserole au cours de la cuisson pour empêcher la cristallisation du sucre.
Ganache à tartiner :
Portez la crème, le lait, le miel et le sel à ébullition. Ajoutez la vanille et laissez infuser. Préparez un caramel (clair) avec le sucre et déglacez-le avec la crème chaude.
Faites fondre les chocolats au bain-marie puis versez la crème au caramel en trois fois jusqu’à l’obtention d’une ganache lisse et brillante.
Laissez refroidir à 31 °C, puis coulez dans les pots et laissez refroidir à température ambiante avant de refermer les pots.